SOCIETE | Liberté Plus sous influence : Quand un média devient la caisse de résonance d’un règlement de comptes

Une attaque infondée contre Ipipo Luzolo Blanchar. La rédaction de Liberté Plus, chapeauté par un chargé de communication d’Augustin Kabuya, s’en prend violemment, dans un article au ton manifestement diffamatoire, à Ipipo Luzolo Blanchar.
Ce média qualifié “ de mouton noir, accuse Ipipo Luzolo Blanchar de « diversion » et de « prédation ». Pourtant, aucune preuve tangible n’est apportée pour étayer ces accusations. Au lieu d’un débat serein sur les questions coutumières, le média préfère les attaques ad hominem, révélant une volonté de nuire plutôt que d’informer.
La mauvaise foi des « sources anonymes autour d’Augustin Kabuya »
L’article affirme que des « sources » de l’UDPS nieraient l’appartenance de M. Luzolo au parti. Mais qui sont ces sources ? Pourquoi ne sont-elles pas nommées ? Cette opacité jette un sérieux doute sur la crédibilité de l’information. Par ailleurs, l’UDPS est un grand parti avec des milliers de membres : est-il réaliste que la direction centrale connaisse chaque adhérent ? Cette argumentation relève davantage de la manipulation que du journalisme rigoureux.
Une interprétation biaisée de la loi sur les chefs coutumiers
Liberté Plus brandit l’article 25 de la loi de 2015 portant le statut de chef coutumier pour accuser Ipipo Luzolo de violation. Pourtant, comme le précise le texte lui-même, un chef coutumier peut s’exprimer sur des questions d’intérêt général sans forcément s’afficher comme partisan. Si M. Luzolo a lancé un « cri d’alarme » sur les interférences politiques, cela relève de son devoir de protection des institutions traditionnelles, et non d’un militantisme. Pourquoi le média ne cite-t-il pas l’intégralité de la loi, qui autorise les observations neutres ?
Le double jeu de Liberté Plus
Derrière cette campagne de dénigrement se cachent visiblement des détracteurs de M. Luzolo. Le responsable de Liberté Plus semble coordonner ses attaques pour discréditer l’image de Blanchard Ipipo. Au lieu de répondre sur le fond, préfère la calomnie. Cela pose une question : qui cherche vraiment à « semer le désordre » ? Celui qui dénonce des dérives ou ceux qui instrumentalisent un média pour régler des comptes ?
L’affaire Bingi-Bingi : une version partiale
L’article accuse M. Luzolo d’avoir « exacerbé les tensions » à Bingi-Bingi, mais omet de mentionner que le gouverneur Bumba est intervenu pour apaiser la situation sans condamner son rôle. Pourquoi ne pas citer les autres acteurs concernés ? Cette partialité démontre que Liberté Plus ne cherche pas la vérité, mais à servir une narration orientée.
La chefferie de Kimwenza : une accusation sans preuve
Les « sources » évoquées remettent en cause la légitimité de M. Luzolo à Kimwenza, mais sans produire de contradiction officielle. À l’inverse, elles reconnaissent que la cheftaine Mabonga a été installée par le bourgmestre… sans expliquer en quoi cela invaliderait les droits de M. Luzolo. Encore une fois, les affirmations gratuites remplacent l’enquête journalistique.
La liberté d’expression bafouée par des censeurs politiques
Enfin, reprocher à un conseiller du ministre provincial de l’intérieur de s’exprimer sur les réseaux sociaux est une atteinte à la liberté d’expression. Si les autorités peuvent communiquer via la presse, pourquoi un citoyen n’aurait-il pas le même droit ? Liberté Plus ferait mieux de dénoncer les vrais problèmes : les interférences politiques dans les chefferies, plutôt que de servir de relais à des attaques politiciennes.
Plutôt que de lancer des procès d’intention, Liberté Plus gagnerait à débattre des idées. La démocratie a besoin de transparence, pas de campagnes de diffamation. Ipipo Luzolo Blanchar a le droit de s’exprimer et le public a le droit d’entendre une version objective des faits.
Rédaction !