INTERNATIONALE | Négociations RDC-Rwanda : Washington affirme des “échanges constructifs” en vue d’un accord de paix

INTERNATIONALE | Négociations RDC-Rwanda : Washington affirme des “échanges constructifs” en vue d’un accord de paix

Le conseiller américain pour l’Afrique, Massad Boulos, se dit optimiste après des discussions avec Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Un projet d’accord est sur la table.
Les efforts diplomatiques pour résoudre les tensions entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont franchi une nouvelle étape cette semaine. Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique au Département d’État américain, a annoncé jeudi avoir mené des “échanges constructifs” avec les présidents Félix Tshisekedi (RDC) et Paul Kagame (Rwanda), dans le cadre des négociations de paix soutenues par les États-Unis.
“Nous avons présenté un premier projet d’accord aux deux parties et travaillerons avec elles pour l’affiner en vue d’un consensus”, a déclaré Boulos dans un message publié sur X (ex-Twitter).
“Résoudre des différends de longue date est complexe, mais nous sommes déterminés à avancer”, a-t-il ajouté, laissant entrevoir un possible déblocage après des années de tensions.
Ces discussions s’inscrivent dans le cadre de la déclaration de principes signée le 26 avril 2025 à Washington, où les deux pays s’étaient engagés à soumettre un texte commun avant le 02 mai, échéance non tenue, mais qui n’a pas stoppé la dynamique.
Le projet d’accord, encore en négociation, aborderait plusieurs points sensibles :

•⁠ ⁠La sécurisation de la frontière commune, notamment dans l’Est de la RDC, en proie aux violences du M23 (groupe armé accusé par Kinshasa d’être soutenu par Kigali).
•⁠ ⁠Une coopération économique renforcée, potentielle clé pour apaiser les rivalités.
•⁠ ⁠Le retour des réfugiés et déplacés, épineux dossier humanitaire.

Si des divergences persistent, la déclaration de Washington prévoit une réunion ministérielle d’arbitrage, sous l’égide du Secrétaire d’État américain. Les observateurs soulignent toutefois que les rancœurs historiques et les intérêts stratégiques (notamment autour des ressources minières) pourraient ralentir le processus.

Il faut noter que les États-Unis jouent un rôle central dans la médiation. Aussi, un premier draft d’accord circule entre Kinshasa et Kigali.

Toutefois, les sujets sécuritaires et économiques restent les plus controversés. Et la communauté internationale, notamment l’Union africaine et l’ONU, suit de près ces pourparlers, considérés comme une chance majeure de stabilisation dans la région des Grands Lacs.

Josué KEFEBE

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Rédaction | Excellence info |

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