LITTERATURE | « L’Afrique peut nourrir le monde » : quand l’agriculture reprend ses droits

Ce jeudi 15 mai au Fleuve Congo Hôtel, Félix Tshisekedi a offert sa voix à un projet autrement plus vert que les traditionnelles richesses minières : l’agriculture.

En inaugurant « L’Afrique peut nourrir le monde », œuvre de l’industriel philanthrope George Arthur Forrest, le président de la RDC a insisté : « Il est temps de faire la revanche de l’agriculture sur les mines. »

Un manifeste pour la souveraineté agricole

Dès les premières pages, Forrest ne laisse place à aucun doute : l’autosuffisance alimentaire est une urgence vitale.Il dissèque les chiffres, raconte les succès de fermiers congolais ou ghanéens, et propose une feuille de route où recherche agronomique, routes rurales praticables et centres de formation deviennent les piliers d’une riposte à la dépendance aux importations.Face aux pénuries répétées, son plaidoyer appelle à faire de l’agriculture une priorité absolue des politiques publiques.

Allier entreprise et action publique

Aux côtés des sociétés du Groupe Forrest notamment Congo Energy, Entreprise Générale Malta Forrest ou Grands Élevages de Katongola, le livre jette un pont entre industrie et agri-culture, entre mécénat et politique.

En offrant des études de cas et des recommandations concrètes, George Arthur Forrest engage acteurs publics et privés à coopérer pour transformer nos plaines en viviers de sécurité alimentaire et d’emplois durables.

Tshisekedi, séduit par ce manifeste, n’a pas hésité à parler de « bible » pour tous ceux qui, au cœur de l’Afrique, rêvent d’une nation affranchie des pénuries et tournée vers un développement inclusif.

Le poète sénégalais Amidou Sall a résumé l’esprit de l’œuvre :

« Un hymne à une Afrique debout, souveraine et conquérante. »